Réduisez la consommation en veille : 5 appareils à débrancher, économisez 50€

septembre 25, 2025
Rédigé par cassy

Moi, c'est Cassy ! Ancienne citadine, j'ai fait du Croisic mon port d'attache. Je partage mes secrets pour y investir sereinement ou y séjourner.

La consommation en veille, aussi appelée consommation fantôme, peut représenter jusqu’à 15 % de la facture d’électricité d’un foyer. C’est beaucoup pour des appareils « éteints ». La bonne nouvelle ?

On peut réduire cette dépense sans perdre en confort, simplement en ciblant les bons gestes. Voyons les cinq appareils à débrancher en priorité, ce que ça rapporte vraiment et comment ancrer ces réflexes au quotidien.

Pourquoi surveiller la consommation en veille ?

Jusqu’à 15 % de votre facture

Sur une facture annuelle de 1 000 €, la veille peut peser jusqu’à 150 €. Ce sont des euros qui s’envolent sans éclairer une pièce ni charger un téléphone. En France, l’électricité reste relativement décarbonée, mais chaque kWh gaspillé a un coût financier et environnemental.

Réduire ces pertes fait baisser la facture et les émissions simultanément.

Un coût caché facile à corriger

Le piège : ces consommations sont invisibles et continues. La solution est simple : couper l’alimentation des appareils qui n’ont pas besoin d’être sous tension 24 h/24. Une multiprise avec interrupteur, quelques bonnes habitudes et un peu d’organisation suffisent ➡️ sans matériel technique ni bricolage.

Les 5 appareils à débrancher en priorité

1) Ordinateur de bureau

Un PC de bureau en veille consomme souvent autour de 3 W, parfois plus avec les périphériques branchés. Sur 20 heures de veille par jour, cela peut représenter ≈ 22 kWh/an, soit près de 5–6 €. L’addition monte si on ajoute l’écran, les enceintes et le dock.

Conseil : éteignez complètement le PC et la multiprise du poste quand vous avez fini. En télétravail, c’est une astuce simple pour éviter d’oublier les accessoires sous tension.

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2) Télévision

Une TV moderne consomme souvent 1 à 3 W en veille, soit ≈ 9 à 26 kWh/an (~2–6 €). Ajoutez la barre de son, le décodeur et la console, et l’addition grimpe. Astuce : regroupez TV, barre de son et lecteur sur une multiprise à interrupteur, et coupez tout d’un seul geste après usage.

3) Console de jeux

En mode repos, une console peut tirer de 1,5 à 10 W selon les réglages (téléchargements, port USB alimenté, réseau actif). À 5 W sur 20 h/jour, on approche ≈ 37 kWh/an (~9 €). Avec des fonctionnalités réseau actives en permanence, la consommation peut doubler.

Conseil : désactivez les téléchargements automatiques quand vous n’en avez pas besoin et coupez la multiprise après la session.

4) Chargeur de téléphone

Un chargeur laissé sur la prise consomme peu (souvent 0,1 à 0,3 W), mais sur l’année et multiplié par 4 ou 5 unités, cela finit par compter. On parle de ≈ 1 à 5 kWh/an par chargeur, soit quelques dizaines de centimes à 1 €, et davantage pour d’anciens modèles. Geste simple : retirez le chargeur après usage ou branchez-le sur une multiprise commandée.

5) Box Internet

La box consomme en continu (souvent 8 à 12 W) même quand personne ne l’utilise. Sur un an, 10 W représentent ≈ 88 kWh et près de 22 €. Si vous la coupez 8 heures chaque nuit, vous économisez ≈ 29 kWh/an (~7 €) sans gêner la journée.

Attention : perte du téléphone fixe via box la nuit et indisponibilité de certains équipements connectés.

Combien ça rapporte vraiment ? Scénarios concrets

Scénario Économies approx. (kWh/an) Économies approx. (€/an) Économie CO2 (kg CO2e)
Foyer solo / couple 60–90 kWh 15–25 € 4–5 kg
Famille avec ados 140–200 kWh 35–50 € 7,5–10 kg
Gamers & télétravail intensif 150–200 kWh 40–50 € 10 kg
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Autres appareils à surveiller

  • Ceux qui affichent l’heure en continu : micro-ondes, fours et radios-réveils peuvent consommer 1–3 W toute l’année. Si l’appareil sert rarement, débranchez-le entre deux usages ou placez-le sur une multiprise.
  • Périphériques audio et bureautique : barres de son, enceintes connectées, imprimantes et disques durs externes restent souvent prêts. Regroupez-les sur une même multiprise et basculez sur off quand vous quittez la pièce.
  • Cuisine et domotique : machines à café, robots culinaires et stations météo peuvent consommer en veille. Coupez ce qui n’a pas besoin d’être alimenté. Pour la domotique utile la nuit (détecteurs, alarmes), laissez les éléments essentiels sous tension, mais vérifiez si certains ponts ou hubs peuvent être programmés.

Guide pratique pour ancrer le geste

Organiser la coupure

Placez des multiprises avec interrupteur à portée de main, là où se regroupent les appareils (TV, bureau, gaming). Étiquetez-les clairement : “TV + son”, “Bureau”, “Console”. Un interrupteur visible réduit l’effort mental et rend l’action naturelle.

Petit plus : laissez une prise « toujours on » pour l’appareil qui doit rester alimenté.

Routines simples et efficaces

Créez une routine du soir : la dernière personne qui quitte le salon coupe la multiprise de l’ensemble TV/son. Au bureau, la coupure devient le signal de fin de journée. En week-end ou en vacances, activez un mode absence et coupez ce qui n’est pas essentiel.

✅ Ces micro-habitudes répétées produisent de réelles économies.

Astuces comportementales

Appuyez-vous sur la loi du moindre effort : si l’interrupteur est à portée, vous l’utiliserez. Ancrez le geste à une action existante, par exemple « je range la télécommande, je coupe la multiprise ». Célébrez la première facture plus basse, même de quelques euros : la récompense entretient la motivation.

Couper la consommation en veille n’est ni une punition ni une lubie : c’est un levier concret, simple et cumulatif. Entre box Internet, TV, console, PC et chargeurs, les économies annuelles vont de quelques dizaines d’euros à plus de 50 €, avec une facture allégée et moins d’énergie gaspillée. Et si, dès ce soir, vous testiez une multiprise à interrupteur au salon et une routine “coupure” au coucher ?

Dites-nous en commentaire : quel appareil allez-vous débrancher en premier et pourquoi ?

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